Révisions ...
Révisions, révisions, encore révisions et toujours révisions en attendant d’avoir une date disponible pour passer l’examen pratique PPL. La météo de ces dernières semaines n’a pas été avec moi et je ronge mon frein d’impatience.
En attendant, il faut s’entrainer pour ne pas perdre la main.
Vol de révision du 14 mai avec Vincent : circuits, stall, vol lent, diversion et panne moteur. Je ne suis pas satisfait de ma panne moteur qui n’est pas encore tout à fait au point. Heureusement Vincent m’enseigne une technique qui permet d’évaluer sa hauteur par rapport au terrain. Il s’agit de déterminer la position de la piste par rapport au hauban du Cessna lorsque les ailes sont bien à plat. Si la piste apparait dans la moitié supérieure du hauban, cela signifie qu’il faut se rapprocher du terrain par un virage de 10°. Dans le cas contraire, il faut s’éloigner.
Pour le vol de révision de ce 20 mai, j’ai demandé à Benjamin une séance spéciale panne moteur. Certains diront que c’est de l’auto flagellation mais je veux m’assurer d’être au point. Benjamin complète la technique enseignée par Vincent : Je dois viser avant le seuil de piste comme pour un atterrissage normal et doser plus ou moins les flaps de manière à maintenir une vitesse de 70 MPH.
La combinaison de ces deux techniques s’avère payante ! Ouf.
En pleine descente planée vers la piste, alors que j’ai mis 40° de flaps afin de freiner l’avion au maximum, Benjamin me demande :
- « Comment pourrais-tu encore freiner cet avion ? »
- « Je suis déjà au maximum de flaps. Aucune idée. »
- « On ouvre les portes au maximum possible. »
Et de fait, cela fonctionne. Cela dit, je me vois mal à l’examen demander au FE d’avoir l’obligeance d’appuyer au maximum sur sa porte pour la maintenir ouverte.
« Une panne moteur, c’est le struggle for life » me lance Benjamin « tous les coups sont permis ».
« Dans ce cas, tu ne pense qu’à sauver ta peau, quitte à casser l’avion. Si tu casses l’avion, tu iras une fois de moins en vacances au Touquet, si tu rates ton coup, tu n’y iras plus jamais. »
Après toutes ces émotions, rien ne vaut un petit spaghetti dégusté sous le soleil à la terrasse de l’aéroport. Quand je pense que la météo prévoyait une journée pourrie.
C'est cela ... oui, Cessna oui !