L'expérience de Serge Michaux
Tout au long de mon PPL, l’élève pilote que j’étais se posait beaucoup de questions :
- Vais-je y arriver ? En suis-je capable ?
- Qu’en est-t-il de ma progression par rapport aux autres élèves ?
Certains vols sont une réussite et apportent énormément de satisfaction, d’autres par contre, … on préfère ne pas en parler trop longtemps ;-)
Bien entendu, toute formation implique des périodes de progression, de paliers, et parfois de régression. Ceci est connu mais le vivre n’est pas toujours évident !
Comment l’élève pilote peut t-il effectuer son auto-évaluation ?
En ce qui concerne la partie théorique, des tests intermédiaires sont effectués très régulièrement. L’élève peut donc facilement connaître son niveau avant de se présenter à l’examen. Je recommande néanmoins de ne pas sous-estimer cet examen théorique. Si la matière n’est pas particulièrement complexe, la quantité est importante et l’examen en exige une connaissance approfondie. Une étude régulière est donc indispensable pendant toute la formation théorique. J’y ai passé de nombreuses heures en soirée et les week-ends. S’il ne vous est pas possible de passer l’examen directement après la session de cours, une révision intégrale de la matière s’impose. Heureusement, de nombreux questionnaires sont à disposition sur Internet pour s’entrainer, notamment sur le site Spa Aviation.
Pour la pratique par contre, il est beaucoup plus difficile de se situer par rapport aux autres élèves.
La progression va dépendre de nombreux facteurs :
- La fréquence des vols.
Voler souvent (idéalement une à deux fois par semaine) permet de progresser sans perdre ses acquis. Evitez donc d’étaler la formation sur une trop grande période. Les interruptions (j’arrête pour cette année, je reprendrai dans 6 mois) sont également à proscrire. - La météo.
En Belgique, elle impacte souvent la fréquence des vols ! De plus, certaines phases de la formation exigent une météo très clémente : premier solo, première navigation solo. - La préparation.
Une navigation bien préparée permet d’éviter de perdre du temps en explications en vol. - Les antécédents.
Un élève qui a déjà pratiqué du planeur, progressera plus rapidement. - L’aptitude de l’élève.
Est naturellement toute personnelle …Généralement, une personne jeune apprend plus rapidement. - La relation avec l’instructeur.
Apprendre à piloter implique des moments de stress que l’instructeur va vous aider à gérer. Une relation de confiance est donc indispensable.
Pour s’auto-évaluer tout au long de la formation pratique, je recommande tout d’abord d’en parler ouvertement avec son instructeur : Ou en suis-je par rapport à la formation ? De combien d’heures aurais-je encore besoin pour la terminer ? Le partage d’expériences avec d’autres élèves est également à recommander. Tous les élèves font les mêmes erreurs et passent par les mêmes étapes.
Serge Michaux, ancien élève de Claude Cheilletz à Namur, a relaté l’ensemble de sa formation PPL dans un livre intitulé « Pilote Privé … du rêve à la licence ». Dans un style direct et journalistique, Serge explique vol par vol, ses joies, peines et problèmes rencontrés durant cette formidable aventure qu’est l’apprentissage du pilotage.
Son livre en version classique papier peut être commandé via le site de l'auteur que je vous invite à parcourir. L'ouvrage est également disponible au format électronique sur le site www.numilog.com pour la somme de 10,00 EUR. Attention, le livre est au format Adobe Digital Editions et nécessite l’installation de ce logiciel (gratuit) qui est disponible sur Mac et PC mais pas sur iPad !
C’est cela … oui, Cessna oui !
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