Escapade dans le Cantal
Fin juillet 2012, la famille profite d’une petite escapade dans le Cantal (Auvergne) pour se détendre après une année bien remplie.
Cela fait déja deux mois que je suis titulaire de ma licence et ai eu l’occasion de faire quelques vols en Belgique avec mon épouse et ma fille. Selon le guide "La France en avion" du Petit Futé, le Cantal vaut vraiment la peine d’y effectuer un vol.
C’est à l’Aéroclub du Cantal situé sur le site l’aérodrome d’Aurillac que nous réservons un Cessna 172 (et un pilote car je ne suis pas encore qualifié sur ce type d’appareil) pour le lendemain.
Nous arrivons donc en fin de journée à l’aéroport ou nous somme acceuilli par un solide gaillard :
- "Et bien, j’aurais eu le temps de me griller une cotelette."
- "… ?"
- "Vous êtes en retard."
- "Ah non, nous sommes même en avance."
- "Ah, vous aviez rendez-vous à quelle heure ?"
- "18h30, et il n’est pas 18h00."
Entretemps, les clients de 18h00 arrivent et embarquent immédiatement pour un vol de 25 minutes.
C’est à présent à notre tour de prendre place à bord du Cessna 172. Muni de mon casque, j’ai à peine le temps d’effectuer les branchements que nous roulons déjà en direction de la piste lorsque notre pilote s’exclame :
- "Ah vous avez un casque, vous êtes pilote ?"
- "Oui, j’ai mon PPL depuis deux mois à présent."
- "Super, on va pouvoir discuter avion, on se tutoie ?"
- "Avec plaisir …"
Très sympathique, Jean-Paul m’explique que ce Cessna 172 G a été équipé d’un nouveau moteur Centurion commandé par deux FADEC. (Full Authority Digital Engine Control : Il s’agit d’un système reposant sur un calculateur et des périphériques de commande et de contrôle s'interfaçant entre le cockpit et le moteur.)
Je suis impressioné par l’affichage qui me donne le % RPM ainsi que la consomation instantanée de carburant. Cela me change du Cessna 150 !
Les conditions sont CAVOC, difficile de trouver un nuage dans ce ciel bleu et pas le moindre vent !
Nous commencons notre vol au cap 150 afin de rejoindre la vallée de la Truyère. Nous descendons ensuite celle-ci jusqu’au splendide viaduc de Garabit réalisé par Gustave Eiffel. Passage au dessus de la ville de Saint-Flour et ensuite de son aérodrome. Prise d’altitude jusqu’à 6.000 pieds afin de se faufiler entre les sommets du Cantal et froler les Puys Mary et Griou. Descente en direction d’Aurillac et petit tour autour de la ville avant de se poser.
Les photos sont splendides et le vol fut un véritable plaisir. Amis pilotes, si vous passez par l’Auvergne, n’oubliez pas de faire un détour par l’Aéroclub du Cantal (LFLW).
Le Cessna 172 de l'Aéroclub du Cantal.
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C'est cela ... oui, Cessna oui !