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Cessna, oui !
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1 mai 2020

Après le vol ... c'est pas fini !

Une fois le moteur de l'avion coupé, la pression sur le pilote diminue et celui-ci va pouvoir se relâcher.
C'est également à ce moment-là que la fatigue se fait ressentir et tout le monde n'a qu'une seule envie : se détendre ! Un bon repas au restaurant de l'aéroport, le verre de l'amitié … ou tout simplement rentrer chez soi au plus vite !

Mais avant ça, il reste pourtant encore de nombreuses tâches à terminer et on aurait tort de les accomplir dans la précipitation :

  • Clôturer le plan de vol dans le cas d'un aérodrome non-contrôlé.
    Ce simple coup de téléphone permet d'éviter des recherches inutiles et beaucoup de tracas.
     
  • Respecter les SOP (Standard Operating Procedures) de la société de location en matière de nettoyage de l'avion, avitaillement à faire ou non après le vol, etc.
     
  • Remplir le carnet de l'avion.
    Bien vérifier les relevés compteur et ne pas oublier de signer. 
  • Noter sur le document ad-hoc, les éventuels petits dysfonctionnements constatés.
    Si plus grave, il vaut mieux contacter immédiatement à la société de location.
     
  • Ranger les documents et les clés de l'avion dans la mallette.
    Plusieurs pilotes ont déjà été contacté alors qu'il rentraient à la maison … avec les clés de l'avion dans la poche.
  • Placer la mallette à l'endroit prévu.
    Le pilote suivant vous sera reconnaissant de ne pas devoir la chercher dans tout l'aérodrome.
     
  • Remplir la planche de vol.
    Sur certains aérodromes, un oubli est facturé.
  • Bien arrimer l'avion / mettre dans le hangar.
    Placer le control lock, le cache-pitot et mettre le frein de parking en fonction des SOP. 
  • Vérifier que le "master switch" est en position off.
    Il est très désagréable de devoir annuler son vol … car la batterie de l'avion est à plat.
  • Respecter les horaires de la location.
    Il peut arriver à tout le monde de remettre un avion en retard : météo, problème technique, etc.
    Malheureusement, je dois constater que beaucoup pourraient être évités.

Attacher un avionLe "noeud d'attache", emprunté au domaine de l'équitation, m'a été enseigné par ma fille.
Il présente l'avantage d'être solide (résiste à un cheval) tout en restant facile à détacher.



Concernant les retards, quelques simples mesures permettent d'éviter cette situation désagréable pour tout le monde :

  • Réserver l'avion sur une fenêtre suffisamment large pour inclure la préparation et l'avitaillement.

  • Prévoir de la marge pour l'imprévu : retard d'un passager, retard du camion d'avitaillement, aérodrome encombré, …

  • Expliquer le timing aux passagers et le faire respecter.

  • Pour les élèves pilotes envoyés en vol solo, n'oubliez pas que c'est à vous d'assurer le respect du timing. J'en ai fait l'expérience lors de circuits solo pendant ma formation PPL et n'étais pas fier lorsque Namur m'a annoncé à la radio que le pilote suivant attendait l'avion depuis 10 minutes.
  • Si malgré tout vous êtes en retard:

    • Prévenir si possible le pilote suivant par SMS. 

    • A l'arrivée, il viendra certainement à votre rencontre dès l'extinction du moteur. Communiquez-lui immédiatement la quantité de carburant disponible afin de lui permettre d'appeler le camion d'avitaillement si nécessaire. Cela vous laissera le temps de remplir le carnet de l'avion et de débarquer vos passagers.
       
    • Ou mieux encore, lors du taxi après l'atterrissage, demandez à un passager d'appeler le camion pour faire gagner du temps au suivant qui vous en sera reconnaissant.

C'est cela ... oui, Cessna oui !

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Commentaires
N
Un plaisir couteux mais quel plaisir...
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P
"Monsieur est trop bon !"<br /> <br /> Mais c'est vrai que quand on voit l'engin... :-D<br /> <br /> (ici, prêt à faire dodo à Maypole (Canterbury) : https://bit.ly/2yWUc5I)
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P
😀 J'étais tout seul (déjà) ! <br /> <br /> Tiens, puisque tu en parles (souvenirs, souvenirs) : https://youtu.be/hY_dElaaIBg
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P
Je n'ose pas penser au prix d'un avion 4 places, même d'occasion ! J'ai financé mon premier ULM, et mes leçons de pilotage, avec... ma prime de retraite.<br /> <br /> Les frais fixes (assurance et place de hangar) ? Probablement moins que le coût d'une deuxième voiture. La conso ? 12L/h de 95. Je dépensais plus en carburant pour ma voiture (200 km A/R Paris-terrain) que pour mon ULM .<br /> <br /> L'entretien est vraiment minime sur un ULM -- sauf accident, bien sûr. Et les copains, toujours là pour aider (reconnaissance éternelle !).<br /> <br /> Le plus stressant, pour moi en tout cas, c'était d'avoir un passager. Au point que je ne volais plus que tout seul dans mon dernier ULM. Un gros poids en moins sur la poitrine -- et sur mon budget (assurance). ;-) <br /> <br /> Mais je reconnais volontiers que tes balades en famille, si j'en crois tes vidéos, sont plus que sympas, et donneraient presque envie ! :-D
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P
Hé bé, comme on dit dans le Midi ! <br /> <br /> Dans le cas de l'ULM, qui appartient généralement au pilote, c'est beaucoup plus simple. Bonus : et au pire, ;-) on n'a qu'un seul passager à supporter ! :-D
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