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Cessna, oui !
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23 septembre 2017

Flug nach Koblenz (EDRK) mit Yves

Samedi 19 août 9h30, je pousse la porte coté piste de l'aérodrome de Charleroi lorsque des trombes d'eau se déversent sur le tarmac ! Quel temps de m….. !
La météo annonçait quelques averses et, éventuellement, un orage isolé en fin de journée sur les Ardennes. Je suis donc très surpris par la quantité d'eau générée par cette ondée matinale. Un petit coup d'œil sur le radar météo me donne l'explication : une étroite ligne de précipitations se forme sur la France et se déplace d'Ouest en Est en passant juste au-dessus de Charleroi. Quelle malchance … il fait beau partout sauf ici.
Lorsque Yves me rejoint quelques minutes plus tard, le temps est redevenu plus clément mais le plafond reste trop bas sur le relief ardennais pour pouvoir décoller vers notre destination du jour : Koblenz en Allemagne. Nous décidons donc d'attendre l'après-midi pour refaire le point. 

Dur, dur … la vie de pilote du dimanche … du samedi en l'occurrence.

14 heures, le plafond est enfin suffisant sur Spa et nous décidons de décoller quitte à faire demi-tour si les averses s'avèrent incontournables. 

Yves est aux commandes, je m'occupe de la radio et nous inverserons les rôles pour le vol retour. Décollage sans soucis, quelques légères turbulences mais soleil sur le Brabant Wallon. De rares averses une fois passé la Meuse mais cela reste du beau temps. Quelques minutes avant Spa, la couche nuageuse se densifie devant nous. Passer au-dessus ou en dessous ? On tente au-dessus, le ciel bleu est bien visible entre les nuages. Malheureusement certains cumulus bourgeonnent relativement haut et nous décidons de repasser dessous.

Spa est à présent en vue entre deux nuages … mais le relief s'élève rapidement au fur et à mesure de notre progression vers l'Est et ne nous laisse pas beaucoup de marge entre la couche nuageuse et le sol. Nous repassons donc à nouveau "on-top". A proximité de la frontière Belgo-Allemande, c'est un mur de nuage qui se dresse devant nous ! Cela fait quelques minutes que nous nous préparons à un inévitable demi-tour. Nous allons prendre cette décision lorsqu'une trouée laisse apparaître le sol. Ça passe … et devant nous … l'Allemagne.

Une Allemagne bien sinistre car les nuages sont menaçants et une légère pluie balaye le pare-brise du DA40. Une bonne nouvelle, le sol est déjà moins élevé et descend jusqu'à Koblenz. Ouf !
Le GAFOR pour cette région d'Allemagne annonçait des conditions "Open". Le Gars qui a pondu ça n'était visiblement pas très FORt en prévisions météo. Nous contactons Langen Info pour avoir les conditions sur Koblenz. Il faudra de longues minutes d'attente avant d'obtenir l'information salvatrice : 10 Km de visibilité et plafond à 3000 ft sur notre aérodrome de destination.
 
Re-Ouf ! Nous savons à présent que nous arriverons à Koblenz aujourd'hui, par contre, pas certain de pouvoir revenir !

De fait, le temps s'améliore au fur et à mesure de notre progression. Nous pouvons enfin profiter du paysage à proximité du célèbre circuit automobile du Nürburgring.
L'approche de Koblenz est vraiment jolie avec la vallée de la Moselle qui dessine ses méandres dans le paysage et l'aérodrome perché sur sa butte. On a l'impression de se poser sur un porte-avion, ce qui nous vaut une belle dégeulante en finale.

IMG_0013
Yves et notre DA40 à Koblenz

Le service à Koblenz est efficace et courtois. La taxe d'atterrissage est raisonnable à 12 EUR et le restaurant Grec très sympa. L'aérodrome doit être très animé lors des belles journées ensoleillées. Aujourd'hui le ciel est menaçant et pourtant quelques planeurs décollent au treuil entre les averses.

Météo-Koblenz
Radar météo 1 heure avant notre vol retour ... c'est pas gagné !

IMG_0021
Averses et gros nuages.

Nous passons de longues minutes à étudier le radar météo en vue du vol retour. Ce n'est pas la joie mais nous estimons finalement pouvoir contourner les zones de pluie qui sont très visibles et relativement localisées.
A peine le moteur démarré qu'il recommence à pleuvoir ! Pas très rassurant mais nous nous éloignons rapidement de l'averse. A la frontière, c'est un véritable mur de pluie qui nous attend. Comme prévu, nous le contournons par le sud avant d'apercevoir un ciel enfin dégagé. Re-Re-Ouf !

C'est avec soulagement que nous nous posons à Charleroi, après cette longue journée d'aventures.

IMG_1928
Débriefing à Namur.


Yves et moi aurons ensuite l'occasion de débriefer ce vol riche en enseignements :

  • Ce n'est pas parce qu'un METAR annonce qu'il fait bon sur un aéroport qu'il fait automatiquement bon sur toute la région. En l'occurrence, Spa était dégagé comme annoncé mais c'est un peu plus loin que ça s'est compliqué.
  • Un GAFOR n'est qu'une prévision générale … la réalité est parfois différente.
  • La portée du radar météo du site Belgocontrol est limitée. La précision diminue lorsqu'on atteint les cercles extérieurs de l'écran. Nous avons interprété ceci comme une diminution de l'intensité des averses … ce qui n'était pas le cas.
  • La préparation de la navigation doit inclure une étude du relief survolé. Le passage des Fagnes nous a posé problème en raison du plafond bas. Il nous aurait suffi de contourner le plateau par le nord pour éviter cette situation. 

Une belle expérience … et beaucoup d'émotions !

C'est cela ... oui, Cessna oui !

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Commentaires
F
Ja! Nach Paris!<br /> <br /> (Ça a déjà été dit, il y a quelques années, non ?). <br /> <br /> La France, OK, mais maintenant, il faut changer de Dieppe, hein ?<br /> <br /> 😜
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F
*Das* question...
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F
Zer gut! Aber, dad question que tout le monde se pose ist: Warum Deutschland? 😁
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N
En effet, pas facile... mais belle expérience.
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