Utile ou gadget ?

Novembre 2015, la météo est splendide et je prépare un C152 pour une belle petite navigation.
Je m’apprête à mesurer le niveau d’essence mais la cuillère en bois (graduée spécialement dans ce but) est introuvable !

Grrrrr …

Ce type d’accessoire a malheureusement tendance à disparaitre. Par distraction un pilote le dépose dans son sac de vol ou le laisse dans un hangar … avec comme conséquence la perte de l’objet.
Que faire ? Impossible d’emprunter celle d’un autre avion … tous les C152 sont en vol.
Je décide donc de faire le plein afin d’avoir la certitude sur la quantité d’essence emportée. Heureusement, aujourd’hui, je vole seul donc pas de problème de « weigh & balance ».

Afin d’éviter ce problème à l’avenir, je décide de m’offrir une jauge d’essence universelle.
Le principe est tout simple. Il s’agit d’un tube en matière plastique gradué à intervalles réguliers. On plonge le tube jusqu’au fond du réservoir, on bouche le bout supérieur avec le doigt avant de retirer et lire le niveau d’essence.
Les graduations ne correspondent à aucune unité connue. Il faut donc se confectionner une table de conversion propre à chaque avion. La méthode de calibrage n’a rien de très compliqué. Il est regrettable que le fabriquant ne livre pas des tables correspondant aux principaux types d’avions.

Alors utile ou gadget ?

Il est exact que je pourrais me confectionner une jauge universelle basée sur le même principe avec … une cuillère en bois Ikea bien moins onéreuse que les 16,00 EUR demandés pour cet accessoire.
L’avantage du tube en plastique est que la lecture du niveau est sans équivoque ! Une cuillère en bois qui a beaucoup servi n’absorbe plus l’essence ce qui rend la lecture plus difficile.

C'est cela ... oui, Cessna oui !

Comments

[La farfouille de]

Aviation et cuisine semblent faire bon ménage chez toi…

Cependant, même s' il est plus onéreux, le matériel prévu est plus sûr.

[Philippe]

Ça me rappelle les jauges manuelles des anciennes 2CV (1) : une sorte de ruban (en cuir ?) long comme un jour sans pain, sans graduation, qu'on trouvait en dévissant le bouchon du réservoir. On le tirait d'un geste auguste, mais précautionneusement pour ne pas s'éclabousser, et on essayait d'évaluer, au pifomètre, le carburant restant.

(http://goo.gl/TfTsTx).

Citroën est ensuite passé à une jauge d'un modernisme échevelé...

(http://goo.gl/j2XLkD)

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(1) - Tu n'étais probablement pas encore né

[Cessnaoui]

Et merci pour Mademoiselle Cessnaoui.

[Cessnaoui]

Les avions sont pratiquement systématiquement équipés de jauges ... mais celles-ci ne sont pas toujours fiables.

Les jauges des Cessna 150/152 ont la réputation de ne pas être fiables d'ou la nécessité de la "cuillère".

Une fois en vol, mieux vaut se baser sur la consommation horaire de l'appareil et effectuer un petit calcul fonction du temps écoulé depuis le démarrage du moteur.



Bien entendu sur un avion récent (Diamond DA40 par exemple) pas de problème de ce type : lecture des jauges (une par réservoir) au tableau de bord.

[Philippe]

Ikea, fournisseur de jauges aéronautiques universelles ! Je suis sûr qu'ils n'y avaient jamais pensé.



Mais rassure-moi : il y a bien une jauge sur le tableau de bord des appareils que tu utilises ?



Sur les ULM de base, on a bien un tuyau transparent gradué qui sert de jauge -- et même plusieurs, si comme le Coyote on a un réservoir derrière et deux dans les ailes. Avantage "appréciable" : on peut les consulter en vol, et sans cuillère (tant pis pour Ikea !).



Avec vos avions luxueux, en vol, c'est juste une estimation au doigt mouillé ? Eh bé, je ne pensais pas que la technologie ULM était aussi avancée par rapport à l'aviation traditionnelle !



Conclusion : Si un jour on m'invite à faire un tour d'avion, je n'oublierai pas ma cuillère !



Ph



PS: Mlle Cessnaoui, toujours aussi mignonne !