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Cessna, oui !
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12 décembre 2013

Seul maître à bord, seul pour décider !

Cela fait à présent plus d’un an et demi que j’ai ma licence de pilote privé.
Je vole relativement régulièrement et cela reste un véritable plaisir !

Avec le recul, je me rends compte que si obtenir sa licence est un challenge, l’après PPL n’est pas sans difficultés.
Pendant la formation, le fait de savoir que l’instructeur est à nos côtés, et pourrait donc corriger une situation dangereuse, est très rassurant. Même pour un vol solo, on s’appuie inconsciemment sur la décision de l’instructeur de partir ou non : « s’il me laisse voler par ces conditions météo, c’est qu’il estime que je peux le faire et que c’est sans danger ».

Une fois le PPL en poche, le pilote débutant est seul maître de son destin …
Personne n’est là pour vérifier la « préflight », le calcul de masse et centrage, la consommation de carburant …

Bien entendu, dans le doute, il est toujours possible de demander l’avis d’un pilote expérimenté ou d’un instructeur mais finalement la décision n’appartient qu’au seul pilote fraichement formé.

Moteur d'un C152, j'aime autant qu'il tourne !


Début décembre 2013, la météo est acceptable pour un vol local. Je commence donc la « préflight » du bon vieux OO-PRH.

Comme il s’agit du premier vol de la journée de cet avion, j’effectue la purge des réservoirs.
Il s’agit d’extraire, dans un récipient transparent, une petite quantité de carburant via des valves placées en dessous des réservoirs. Le but est de détecter la présence d’eau dans l’essence. Ces deux liquides ne se mélangent pas et d’éventuelles gouttelettes d’eau sont très facilement repérables au fond du récipient.
Inutile de vous expliquer que de l’eau dans l’essence n’est pas favorable au bon fonctionnement du moteur.

Aujourd’hui, pas de problème de ce type.

Je m’apprête à purger un troisième point situé sous le fuselage du C150 lorsque je constate l’écoulement, au goutte à goutte, d’un liquide juste au niveau de la valve. 

La première idée qui me vient à l’esprit est une fuite d’essence.
Hors de question de voler dans ces conditions !

D’un autre côté, l’avion est totalement trempé par la condensation. Il est parfaitement possible que l’eau sur la surface du fuselage s’écoule par gravité et goutte au niveau de la valve qui forme une protubérance sous l’avion.

Alors, eau ou fuite d’essence ?

J’attrape au passage une goutte avant que celle-ci ne tombe et la porte à mon nez. Légère odeur d’essence !
D’accord mais mes doigts ont été en contact avec du carburant lors de la purge. Cela pourrait donc être normal. Comment savoir ?

Ce dimanche aucun instructeur n’est à proximité pour pouvoir me conseiller, je dois donc trouver une solution par moi-même.

Je décide de sortir l’avion, et de déposer une feuille de papier absorbant juste sous la supposée fuite. Après quelques secondes, celle-ci est imprégnée et mon nez ne détecte plus aucune odeur de carburant. D’ailleurs, cela ne goutte déjà presque plus, il s’agit définitivement d’eau. 

En route pour un vol bien agréable.

C'est cela ... oui, Cessna oui !

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Commentaires
J
Ben dis donc, tu deviens inspecteur d'investigation !
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