Aéromodélisme : les débuts
Ma modeste aventure de l’aéronautique a débuté en 1986 par l’aéromodélisme.
Une grande chaîne de magasins de jouets de l’époque, Christiaensen, enseigne qui a pratiquement disparue aujourd’hui, proposait alors un Cessna Skyhawk 172 télécommandé.
Une fois ramenée à la maison, mon papa et moi même avons déballé l’engin avec fébrilité.
Il s’agissait d’un modèle japonais en polystyrène sur lequel il fallait apposer des autocollants formant la décoration et les fenêtres de l’appareil. Celui-ci était équipé d’un petit moteur électrique alimenté par une batterie rechargeable fixée par un élastique sous le fuselage. La radio, deux voies, commandait la dérive et la profondeur uniquement. L’allumage du moteur se faisait via un petit interrupteur placé sur le côté du fuselage. Il fallait allumer le moteur avant de lancer vigoureusement l’avion à la main bien face au vent. Impossible de l’éteindre en vol. La batterie à plat, le moteur devait tourner au ralenti à l’atterrissage, l’idée était de courir pour rattraper l’appareil et basculer l’interrupteur en position off.
En pratique, l’hélice se bloquait au rude contact du sol et un fusible évitait de griller le moteur. Il nous a fallu acheter des dizaines de fusibles …
La technologie de la propulsion électrique pour les avions télécommandés en était encore qu’à ses débuts et l’ensemble moteur/batterie était trop faible pour pouvoir faire voler l’avion correctement.
En pratique, il n’a jamais très bien volé car trop lourd. Le meilleur vol dans sa configuration initiale a été un petit circuit au dessus de notre champ avant de s’écraser au sol et griller un fusible de plus.
Mais le virus nous avait contaminé !
L’étape suivant a été d’investir dans un moto-planeur électrique de la marque Graupner : le Silentius 86.
A la base, l’appareil était équipé en mode planeur uniquement et propulsé à l’aide d’un élastique formant un treuil.
Nous avons effectué notre premier véritable vol dans le Zwin à proximité de Knokke-Le-Zoute. Malgré un atterrissage un peu dur et une légère avarie à l’empennage, ce fut une véritable réussite …
Le Silentius 86 en mode moto-planeur.
Il ne s’agit pas du notre qui a explosé en plein vol suite à une ressource trop brutale après une panne radio.
C'est cela ... oui, Cessna oui !
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