Barrage de Nisramont - Saint-Hubert

Dimanche 11 décembre, la météo reste clémente en cette fin d’année 2011.
Au programme, vol vers le barrage de Nisramont, que je n’ai pas eu l’occasion de voir lors de ma toute première navigation pour cause de mauvaise météo. Ensuite, atterrissage à Saint-Hubert.

La première partie de la navigation se déroule sans problème. J’identifie facilement mes repères au sol et arrive rapidement à la conclusion que le vent est beaucoup plus orienté de face que prévu. Légère correction de dérive et nous arrivons déjà dans la vallée de l’Ourthe. Survol du château de Rendeux et voici La-Roche-En-Ardennes sur notre gauche.

La suite devrait être un jeu d’enfant car le barrage de Nisramont n’est plus très loin.
Et bien, je ne l’ai pas trouvé !

Le barrage est en effet situé au fond d’une vallée encaissée et j’ai commis l’erreur de voler beaucoup trop bas pour pouvoir le repérer. Après une montée à 4000 pieds, miracle, il apparait directement au confluent des deux Ourthes.

Leçon numéro un de la journée : 2000 pieds AMSL à Namur, c’est déjà haut. En ardennes, par contre, le niveau du sol est beaucoup plus élevé. De plus, il est strictement interdit et dangereux de voler à moins de 500 pieds sol.

Ensuite Benjamin m’explique que l’aérodrome de Saint-Hubert est équippé d’un VDF flambant neuf. Le VHF Direction Finding est un récepteur situé au sol qui permet à un opérateur d’identifier la position de l’avion sur la rose des vents par radio goniométrie. Il sufit de contacter l’opérateur afin de lui demander un QDM, et de prendre un cap correspondant à la route magnétique communiquée pour atteindre l’aérodrome.

Malheureusement pour moi, l’opérateur s’est trompé en nous communiquant le QDM. Résultat, même mon instructeur était perdu.

Leçon numéro deux : toujours analyser si l’information communiquée semble crédible.

Heureusement, après rectification, nous nous posons à Saint-Hubert.

En voici la preuve : Faune typiquement locale dans la tour de contrôle.
 

Retour vers Namur et, comme d’habitude, Benjamin me prépare une panne moteur au dessus du terrain histoire de devoir se poser en vol plané. Cette fois, il décide même de corser la difficulté en coupant le robinet d’arrivée d’essence dans le but de vérifier ma connaissance des “actions vitales”.
Normalement, lors de cet exercice, le moteur continue à tourner au ralenti entrainé par l’hélice soufflée par le vent. Normalement dis-je car cette fois, le moteur cale totalement …

- Euh, Benjamin, c’est normal que le moteur soit totalement arrêté ?
- Non, non, il faut le redémarrer immédiatement !!!

Atterrissage sans problème juste pour le “sunset” avec un splendide arrondi.

Prochainement, une petite vidéo du décollage de la piste 14L de Saint-Hubert. Patience !

C'est cela ... oui, Cessna oui.

Comments

[Louise]

et le traineau, il est où ? Tu es très beau comme renne.

[AC]

J'ai trouvé : c'est ton nouveau casque design !!