Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cessna, oui !
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 422 544
20 novembre 2011

Atterrissage à Saint-Trond

Mon instructeur habituel n’est pas disponible pendant cette période, je vole donc pour la première fois avec Vincent cette semaine. Au programme de la journée, une heure de théorie sur l’intégration dans le circuit d’un aérodrome que je ne connais pas suivie de la mise en pratique.

11h30, décollage de Namur pour une petite navigation vers Saint-Trond. Cette navigation semble simple à première vue mais par manque de repères au sol je ne me rends pas compte que j’ai surestimé le vent et la dérive. Je me retrouve rapidement beaucoup trop à droite de la route prévue. Heureusement, Vincent est là pour me corriger. Selon le plan de vol, nous devons traverser un espace aérien D (D = Danger) réservé au vol acrobatique. Sur les conseils de Vincent, je contacte le contrôle d’approche de Beauvechain dans l’idée de me renseigner sur l’activité. Malheureusement, Beauvechain Approach reste muet et nous arrivons déjà à proximité de notre destination.

Grande première pour moi, atterrir sur une autre piste que celle de Namur. Et quelle piste, 1.200 mètres de béton. Impossible de la rater. Survol de l’aire à signaux, intégration dans le circuit et atterrissage sur la piste 24. Toutes mes excuses au biplan qui était derrière nous et a été forcé de faire un « go around » car mon approche et atterrissage étaient trop lents de par mon inexpérience.

Particularité de l’aérodrome de Saint-Trond : une seule piste est utilisable et il n’y a pratiquement pas de taxiway. Une fois posé sur la piste 24, il faut la remonter en sens inverse pour rejoindre le parking. Cette opération s’appelle faire du backtracking. Il faut naturellement se dépêcher car aucun avion ne peut ni décoller ni atterrir pendant le trajet.

Saint-Trond (Brustem) est une ancienne base aérienne militaire désaffectée depuis fin 1996. On reconnaît dès le premier regard l’architecture militaire. J’ai l’impression de rajeunir jusqu’en 1992 époque ou j’ai eu l’occasion de faire du camping et quelques balades de nuit dans la région de Bourg Léopold.

Autre première, la taxe d’atterrissage. Celle-ci est raisonnable à Brustem : 5 euros.

Petite préparation de navigation improvisée avant de redécoller. Je mets les gaz comme d’habitude lorsque j’entends un fort bruit de vibration qui me semble totalement anormal. « Soulage légèrement la roulette de nez, c’est du shimmy » m’explique Vincent. De fait, je tire légèrement sur le manche et cela s’arrête immédiatement.

Cap en direction de Gembloux avant de bifurquer vers Daussoulx juste à hauteur de la E411. Et j’ai réussi à retrouver l’aérodrome de Namur comme un grand.

Super vol, le temps était splendide pour la saison.

C'est cela ... oui, Cessna oui.

Publicité
Publicité
Commentaires
N
Bonne continuation.
Répondre
Publicité